samedi 1 décembre 2007

Popol Vuh - Einsjäger & Siebenjäger (Ohr Musik, 1974)

Voilà encore un petit joyau de kraut que le grand public méconnait : Popol Vuh est plus réputé pour d'autres albums comme In Den Gärten Pharaos, ou encore Hosianna Mantra. Des débuts en 1970 et des collaborations avec des musiciens de l'Amon Düül, il reste pour cet album l'innamovible Florian Fricke, fondateur du groupe, et Daniel Fichelscher qui oeuvrait auparavant aux percu chez (bien sur) Amon Düül II, et participa entre autre à l'enregistrement du second album de Gila, Bury My Heart At Wounded Knee, groupe de son prédécesseur Connie Veit (vous me suivez ?).



A tout bien réfléchir, Einsjäger & Sienbenjäger n'est pas à proprement parler un disque de kraut ; il est nettement plus orienté sur des mélodies élaborées, où la guitare de Fichelscher domine, dans un style proche de celui de Dave Gilmour. La face 1 est intégralement instrumentale et ouvre sur un morceau aux inlfuences manifestement issues du folklore asiatique ou moyen-oriental (ou celte ??). La succession des titres évoque un jam entrecoupé aux rythmes variés, aux mélodies sophistiquées, raffinées, où le piano a remplacé le Moog traditionnel et les cymbales sont les percu principales. La dénomination kosmische musik ou space music serait nettement plus appropriée tant on semble léviter sur les airs épurés de piano et leur écho de guitares planantes.

La face 2 quant à elle est constituée d'un seul et même morceau long de 19'30 toujours dans un style planant, entre guitare et piano se répondant, et en alternant les envolées et les retombées de tempo. A noter l'apparition vocale (?) de Djong Yun, deja présente sur certains albums précédents de Popol Vuh. Le titre mystérieux de l'album Einsjäger und Siebenjäger (littéralement "1 chasseur et 7 chasseurs") est également celui de ce morceau colossal : a-t-il un rapport avec l'illustration de la pochette représentant un guerrier chinois armé d'un arc, sur une estampe traditionnelle ?



Cet album se révèle presque un ouvrage intimiste, d'une facture soft étrangement éloignée des créations germaniques de l'époque. On décèle des ambiances parfois intrigantes comme les construit la même année Mike Oldfield sur Hergest Ridge, et on s'éloigne franchement du minimalisme que développent alors des groupes comme Kraftwerk avec Autobahn ou Tangerine Dream avec Rubycon l'année suivante. C'est probablement l'utilisation du piano à la place du synthé qui apporte cette particularité et donne son coté optimiste à l'album en opposition à la perception nihiliste qui ressort de l'écoute des groupes allemands pré-cités : on ne ressent dans cet album aucune aggressivité, aucune brutalité, aucun angle aigu, tout est rond, ethéré, voluptueux et léger, mouvant et fragile.



Je vous présente le pressage français de l'album sorti en 1975 par Cosmic Music et distribué en France par Barclay sous le numéro 840 081. Mon exemplaire est en excellent état, tant le disque VG+ que la pochette qui est franchement EX (brillante, égratignures minimes aux angles). Au gré des prix pratiqués sur le net et ceux de popsike, j'évalue celui-ci aux alentours de 25 ou 30 euro.

PS : désolé pour la qualité de la photo, la saison n'étant pas très ensoleillée et le flash trop agressif, je n'ai pu en tirer de meilleure...

lundi 5 novembre 2007

John McLaughlin - Devotion (1970, Douglas 500 011)




Pour son second LP solo, John McLaughlin se lache franchement !! alors qu'Extrapolation (1969) tire franchement sur le jazz et lorgne un peu sur les musiques latines, Devotion est une compilation de styles en vogue à la fin des sixties. Pas encore dans son trip Harekrishna, McLaughlin explore la soul, le blues, le hard-rock, le rock progressif dans une ambiance de psychédélisme prenante.

Outre l'apport crucial de Buddy Miles et de Billy Rich, section rythmique du Buddy Miles Express, c'est l'orgue de Larry Young qui donne sa dimension à cet album de McLaughlin, sur la première partie notamment. Les deux se connaissent parfaitement car ils fondent le Tony Williams Lifetime en 1969 (avec bien sur Tony Williams), power trio orienté vers la soul-jazz et l'avant garde. Son jeu de Hammond amène la touche soul qui rend ce disque inégalé dans la carrière de John McLaughlin.



Le titre éponyme est une merveille de créativité, et résume à lui seul le sublime de l'album, en compilant en 11'25 tous les styles deja cités : jazz, soul, blues, hard-rock, etc. Ce morceau m'inspire un voyage au dessus d'un monde en éruption, où tout se transforme en laissant une étrange impression que rien ne sera pareil par la suite. Le jam le plus halluciné de la discographie (très profonde) de McLaughlin.

La suite se passe de commentaires, tout découle de l'ouverture et semble évident et limpide : Marbles qui ouvre la face 2 préfigure la collaboration avec Carlos Santana , Siren est plus ouvertement soul mais bascule dans un rock progressif assez heavy, alors que l'album se clot par une séance de trance avec Purpose of when où John McLaughlin torture le manche de sa guitare dans un long solo étrangement apaisant et rassurant ; comme pour nous indiquer qu'après le survol de ce monde en métamorphose, nous ne devions pas avoir peur... une bien drôle de sensation !



Le pressage que je vous présente est l'édition Douglas qui porte la référence 500 011 sorti en 1970 en France : il est pour ainsi dire comme neuf (disque/label/pochette) et mérite une cote de 20 à 30 euro.

vendredi 28 septembre 2007

Junco Partners - Junco Partners (1970, Barclay 920193)



Me revoilà avec une pépite en plastique (fort précieuse néanmoins), qui est l'unique album de Junco Partners. Fondé en 1964 du coté de Manchester, Junco Partners est un groupe mod qui joue dans le background des Animals ; ils ouvraient leurs concerts au "Club A' Gogo" et au "Downbeat Club" notamment. Les membres fondateurs sont Ronnie Barker (vocals, harmonica) John Anderson (vocals) Charlie Harcourt (guitar) Peter Wallis (keyboards) Dave Sproat (bass) et John Woods (drums). Leur premier single As Long As I have You/Take This Hammer (Columbia DB 7665) sort en août 1965 et atteint la 60ème place des charts britaniques.



En 1966, Bob Sargeant remplace Peter Wallis aux claviers, et finira même au chant quand Ronnie Barker et John Anderson quitteront le navire avant l'enregistrement de l'album en 1970. Durant les quatre années qui précèdent cette sortie, le groupe tourne constamment en Grande Bretagne, assurant des premières parties flatteuses comme celles des Who, de Jimi Hendrix, du John Mayall Band ou encore de Rod Stewart et de Jethro Tull. Ils finiront même par accompagner Howlin Wolf et Freddie King dans des tournées mondiales. Après le départ de Sargeant fin 1970, le groupe tourne en trio une année avant de se séparer. Plusieurs reformations ont été conclues entre différents membres du groupe depuis 1977, et ils continuent les tournées encore aujourd'hui.

Finalement orientés vers un rock mélant R'n'B et un style de blue-eyed soul plutôt heavy, leur unique album n'a plus vraiment la touche Mod ou Beat des débuts ; La preuve en est la reprise très standard de Change in Louise (Cocker/Stainton), ou encore du titre très blues traditionnel Am i blue (mais avec quand même un synthé discret, bien présent sur tout les titres). Minotaur, Le titre qui ouvre l'album rappelle un Ten Years After en plus R'n'B, avec ses claviers et son mélange subtil de rock et de blues très rythmé, tout comme le très bon Repreive sur la face 2. La basse est très funky, à écouter en priorité le second morceau Fly me high, qui évoque déjà les prémices du disco. Dans un style plus proche des Who, Help me cloture en beauté la face 1. Pour les curieux, voilà qui les ravira...



Ce disque est donc un pressage français sorti chez Barclay en 1970, à noter qu'il existe un pressage Philips 6308 032 sorti lui en Grande Bretagne et aux États-Unis. La pochette est légèrement cornée dans les angles, mais pas déchirée ni souillée. le disque présente quelques rayures en surface qui n'altèrent pas l'écoute, soit une estimation VG+/VG+ méritée.

Niveau cotation, j'ai vu ce disque en achat sur ebay à 30£, et aussi sur Musicstack à 260$, donc autant dire que la fourchette est plutôt une pelleteuse... merci popsike qui nous donne une moyenne (de tête) de 90 euro. Mais je l'ai vu à 40 en convention, hmm, hmm.

PS : je conseille tout particulièrement cet album à ces chers Vincry et blau_up.

lundi 10 septembre 2007

Virgin Insanity - Illusions Of The Maintenance Man (1971, Funky Records 72411)



Une fois n'est pas coutume, je vous présente une réédition, et vous comprendrez pourquoi quand j'aborderais la partie "cotation"...

Ce disque sonne très acid/folk, tout en guitare accoustique et mélange de voix homme/femme à la façon d'un Jefferson Airplane avec Slick et Balin, ou comme un enfant illégitime de Joni Mitchell et Syd Barrett. Un couple qui vient du Texas est caché derrière cette galette obscure, Bob et Eve Long ; ils ont récemment refait surface, et permis la sortie en CD de morceaux inédits datés entre 1971 et 1973.



On trouve avec cette réédition une page façon "inlay comment", avec une reproduction des dessins naïfs de l'époque. Il faut souligner tout de même que l'original n'a été pressé qu'a 200 exemplaires, et je doute qu'il en subsiste plus de la moitié bien au chaud dans des collections privées.

Le son est très bon, compte tenu des conditions artisanales de l'enregistrement de l'original : à la guerre comme à la guerre, tout avait été enregistré sur 4 pistes dans une salle de bain.



L'édition que je présente est donc la réédition de 2005 sortie par De Stijl, maison de Minnéapolis spécialisée dans l'édition de pressage confidentiels ; elle est naturellement comme neuve avec le label à l'identique de celui de 1971, matrice IND-046 A et B. disons que l'original étant perdu ou plus exactement "hors-catégorie", et considérant que ce pressage n'existe qu'a 500 exemplaires écoulés en quelques jours, je lui donne une cote gentillette de 40 euros.
à écouter un soir de cuite au whiskey avec son chat sur les genoux...

vendredi 24 août 2007

The Stooges - Fun House (1970, Elektra EKS 74071)



Je ne vous ferais pas l'affront de chroniquer ce disque incontournable des Stooges ; une pierre angulaire de l'histoire du rock, un "must have" incomparable. Si l'on peut débattre de l'intérêt de la courte discographie des Stooges, ou de l'impact de leur musique et de leurs shows, personne ne peut nier que cet album est sacré pour tous les fans de bon rock, qu'on aime ou pas la personnalité d'Iggy et l'histoire du groupe.



Fun House est à la fois la sauvagerie et le raffinement ; Fun House est ce que ne sera jamais un album du MC5 ou de Lou Reed, une astéroïde furibonde qui aggresse les oreilles et l'esprit dans une forme de nihilisme magmatique, tantot avec des guitares fuzzy aux wah-wah miaulants, tantôt avec des saxos fous dégoulinants, le tout enrobant la voix envoutante de l'iguane ; écoutez (ou plutôt réécoutez) Le lanscinant 'Dirt', l'ultraviolent '1970' et le délire bruitiste 'L.A. Blues' si vous n'êtes pas encore convaincu de la portée avant-gardiste et indémodables des Stooges.



Le pressage que je vous présente est l'original français de 1970 avec son label bronze (le "tan label" de Elektra) sous la référence EKS 74071. Le disque a quelques rayures qui ne gènent pas l'écoute et la pochette est en bon état général ; devenu collector, ce pressage (avant le "butterfly label" arrivé en 1971) est une pièce que j'estime a environ 100 euro. je l'ai vu en achat immédiat sur ebay à 185 euro... faut pas pousser !

PS : j'avoue que ce billet sert surtout à publier quelques photos et infos vite fait, parce que le temps me manque en ce moment pour approfondir et vous présenter quelques disques plus rares... bientôt peut être.

mardi 14 août 2007

The Electric Prunes - Underground (1967, Reprise RS 6262)



Voici un de mes albums favoris de garage/psyché ; c'est un classique incontournable, de même que leur premier LP "I Had Too Much To Dream (Last Night)" sorti un an auparavant. Une rumeur prétendait que le groupe était originaire de Seattle (comme The Sonics notamment) mais ils sont en fait issus de la scène californienne : le groupe se forme en 1965 dans la San Fernando Valley sous le nom de The Sanctions, puis devient Jim and The Lords, et enfin The Electric Prunes (nom qui n'était au début qu'une blague) mi-1966.



Le groupe acquiert de leur producteur une liberté artistique pour écrire Underground qu'ils ne possédaient pas pour "I Had Too Much..." ; mais deux des membres originaux décident de quitter le navire avant la sortie de l'album. Weasel Spagnola (guitare, remplacé par Mike Gannon) sera crédité sur le disque, mais Preston Ritter (batterie, remplacé par Quint) ne le sera pas...

L'ensemble de l'album est assez sombre, les rythmes parfois lents alourdissent l'effet "dark" du psychédelisme après flower-power ; des morceaux comme "Children Of Rain" ou "Antique Doll" à la poésie obscure l'illustrent bien. "It's Not Fair" ressemble à un morceau des Byrds, tendance slide-guitar, un peu country psyché. "I" fait penser au Velvet Underground, mais globalement la face B est plus speed, avec des titres comme "Dr Do-Good" ou "Long Days Flight" dans un style plus garage-punk.



Voici donc le pressage original US stéréo de 1967, sorti avec le sublime "steamboat" label tricolore de Reprise ; le disque comme la pochette sont en excellent état et je lui donne une petite cote de 40 euro car il assez facile à dénicher sur le net...

jeudi 9 août 2007

Lew Lewis Reformer - Save The Wail (1979, Stiff Records SEEZ 16)



Attention ce disque donne envie de danser !! si comme moi vos genoux vous font souffrir, assouplissez vous avant de l'écouter...

Quelle agréable surprise ce fut de passer pour la première fois ce LP sur ma platine. A ses débuts en 1976, Lew Lewis joue de l'harmonica chez Eddie & The Hot Rods, un groupe de pub-rock très influencé par le Chicago blues, les Who et les Kinks ; il est débarqué fin 1976 après la sortie de leurs premiers 45. Il monte alors successivement le Lew Lewis Band (n'ayant sorti que deux 45 chez United Artists) et Lew Lewis Reformer, signé chez Stiff pour un LP.



Le disque ouvre sur "Do just what you want", une reprise énergique de James Brown très rock'n'roll et qui rappelle Jerry Lee Lewis. Dans l'ensemble, l'album sonne très pub-rock, power-pop, avec par moment des accents de blues ("High Temperature" reprise de Little Walter Jacobs), de rythmn'n'blues ou de rockabilly ("Mr Bartender") toujours sur des riffs accrocheurs et des solos d'harmonica énormes !!

L'album est globalement partagé entre des compositions de Lew Lewis et des reprises, dont les amateurs apprécieront la bonne facture (le "Hometown Blues" de Tom Petty est de toute beauté !) ; pour l'anecdote, Lew Lewis a braqué un bureau de poste avec un revolver factice en 1987 et a ramassé 7 ans de prison. Il a été vu en 2003 au 'Lee Brilleaux Memorial' pour célébrer les 10 ans de la disparition du leader de Dr Feelgood.



Le LP que je présente est (encore une fois) l'édition française, référence Stiff 940 819, distribué par Barclay. La pochette et le disque sont comme neufs, à croire qu'il n'a jamais été joué et la pochette dépoussiérée quotidiennement : en état NM, je lui attribue une petite cote de 20 euro. Je recommande par ailleurs ce disque à tous les amateurs de bon pub-rock, notamment pour la qualité des reprises et le jeu d'harmonica de Lew Lewis.

vendredi 3 août 2007

Tommy James & The Shondells - Cellophane Symphony (1969, Roulette SR-42030)



Dans la série "l'album Bubblegum-rock qui n'en est pas un", voici la pièce incontournable (avec 'Hanky Panky' peut être) de l'oeuvre de Tommy James & The Shondells, qui dès la formation du groupe en 1960 jouent une pop mi sunny-mi bubblegum en reprenant des tubes des 50's et signe en 66 chez Roulette. Entre 1966 et 1969, ils signent 14 hits dans le top 40 du Billboard, et vendent même aux US plus de 45 tours que les Beatles en 1968/69. Le groupe devait se produire à Woodstock, mais leur manager qui prévoyait un fiasco dans un bled de bouseux refusa de les y envoyer... on ne peut pas dire que ce gars ai eu le nez creux. Une "légende urbaine" prétendait que 'Cellophane Symphony' était le premier enregistrement musical sur lequel on pouvait entendre un Moog, légende vite démontée par certains mélomanes ou amateurs de ce modèle de synthé.



Cet album sonne plus expérimental que les précédents du groupe (notamment sur le titre éponyme qui est la pièce maitresse de l'album et qui rappelle les premiers Pink Floyd !) ; c'est le succès de 'Crimson & Clover' sorti début 1969 qui a permis à Tommy James de s'aventurer dans une expérimentation musicale. Cette tournure artistique a choqué certains fans, alors que la plupart des titres du groupe étaient auparavant signés par des auteurs/producteurs (Dont Joey Levine et Richie Cordell précedemment cités, le dernier ayant encore largement contribué à l'écriture de 'Cellophane Symphony'). Le reste de l'album est tout de même nettement plus pop, avec parfois des ambiances cajun ou country (Papa Rolled His Own, I Know Who I Am), de soul enrobée de chorus féminins qui rappelle Marvin Gaye à la Motown (Loved One), ainsi qu'une superbe balade (Evergreen).


Voici donc le pressage français avec sa pochette en saturation de noir et de blanc sorti en 1969 chez Roulette sous la référence SLVLXR.417 et distribué par Vogue (qui "dealait" pas mal de bons albums cela dit en passant). A part un nom au dos et une légère déchirure sur la tranche, la pochette est belle et mérite une cote VG ; le disque qui présente quelques rayures d'usage sans incidence sur l'écoute mérite lui un VG+. Il cote probablement entre 50 et 70 euro en excellent état. Pour le découvrir, en téléchargement ici (password: Liverpool).

mardi 31 juillet 2007

Crazy Elephant - Crazy Elephant (1969, Bell 6034)



Encore le seul album (qui n'en est pas un) d'un groupe (qui n'en est pas un non plus) sans lendemain, monté de toute pièce par des producteurs de musique ; Le couple Jerry Kasenetz/Jeff Katz construit autour de Robert Spencer (ex-Cadillacs) le groupe Crazy Elephant pour lequel ils ecrivent une série de titres. En 1968 et 1969 le groupe sort une demi-douzaine de singles, dont le plus connu "Gimme Gimme Good Lovin' " (signé Joey Levine et Richie Cordell) atteint la 12ème place au billboard US en Mai 1969.




C'est d'après certains sites un des meilleurs albums de Bubblegum-rock de l'époque, mais il ne sonne pas franchement Bubblegum ; il mélange plutôt l'acid, la pop et un peu de hard rock dans des ambiances parfois baroques ; La reprise du "Respect" de Otis Redding rappelle tour à tour Vanilla Fudge ou la Holding Company. En 1970, le groupe est dissout car Bell ne veut pas renouveler leur contrat, après avoir compilé leurs singles en un unique LP éponyme sorti fin 1969.


Le disque ici présenté est le pressage français sorti en 1969 et distribué par Pathé/EMI sous la référence 2 c 062-90564. La pochette est en excellent état ainsi que le disque qui n'a pas de grosse rayure (son impeccable). Sa rareté (vu son échec commercial) m'indique une valeur dans cet état d'environ 50 euro. Un bon rip de vinyl (mais pas le mien) disponible en téléchargement ici.

samedi 21 juillet 2007

Lokomotive Kreuzberg - Fette Jahre (1975, Pläne LDX 74583)



Je remercie par avance les personnes qui pourront m'en apprendre sur ce groupe... c'est d'ailleurs pour cette raison que j'ai ouvert ce blog, pour m'instruire en éspérant que des connaisseurs se manifestent !! les infos sont rares sur le net concernant ce groupe allemand (ou en allemand et je ne le parle pas...).



On apprend sur le wikipédia allemand (traduction de reverso.net rectifiée par moi) :

Le "Polit-Rock-Kabarett" groupe Locomotive Kreuzberg est fondé au début de 1972 à Berlin. Jusqu'à leur séparation fin 1977, le groupe a connu de nombreuses modifications. Après la fin du groupe, le membre fondateur Andreas Brauer restait actif comme parolier, trois autres membres du groupe (Herwig Mitteregger, Bernhard Potschka, Manfred Praeker) rejoignaient le Nina Hagen Band.



Le groupe est très engagé politiquement et artistiquement sur la scène kraut allemande, à l'image du collectif Amon Düül qui plus tôt développait un art protéiforme, ou encore Floh De Cologne, sorte de cabaret-rock contestataire. Leurs compos alternent un funk chaleureux sur l'instrumental "Rondo", un hard tendance progressif qui n'est pas sans rappeler Jethro Tull sur "Comeback" ou "Leise Sohlen" (avec violons et claviers à gogo), voire un folk accoustique au phrasé théatral sur les morceaux "Requiem" ou "Verfassungslied" (le tout dans la langue de Goëthe).



L'édition est donc le pressage français sorti chez Pläne Records, label indépendant allemand fondé en 1961 (tout de même) sous la référence française LDX 74583. La pochette est VG (la tranche est un peu défoncée au milieu, les coins usés) et le disque est VG+ (un tampon de l'ancien propriétaire sur la label face A). J'estime le tout aux alentours de 50 euros dans l'état où il est, c'est à dire pas top-top mais satisfaisant (rien sur popsike.com mais je l'ai vu en achat sur ebay.de à 49 euro ; en fouinant bien, on le trouve pour moins de 10). A noter à l'interieur de la pochette, les paroles et leur traduction en français.

Si vous possédez des infos sur le disque ou sur le groupe, contactez moi !! et en téléchargement ici leur 1er album, "Kollege Klatt" qui date de 1972, avec des commentaires utiles de bloggers expérimentés...

mardi 17 juillet 2007

A La Demande...



Histoire de faire plaisir, réclamez un album et (dans la mesure ou je le possède naturellement) je posterais des photos et des petits commentaires.

Y'a grosso modo 800 disques pour le moment dans les étagères (je comptes pas les CD et les MP3 sinon ça frole les 3000 albums), et peut être que je pourrais répondre à la demande de certains (je pense surtout à Lou, qui est le seul à passer sur ma page). Y'en a pour tous les goûts (hard, blues, pop, cold-wave, disco aussi...), de toutes les époques (1959 à 2002) alors suffit de passer commande.



Bye bye les cocos, un nouveau disque en fin de semaine...

dimanche 15 juillet 2007

Frank Zappa & The Mothers of Invention - Weasels Ripped My Flesh (1970, Reprise MS 2028)



Mon idole !! Frank Zappa doit il être encore présenté ?? Sa musique est soit imbuvable, soit géniale, mais ce musicien à mon sens essentiel du 20ème siècle ne laisse pas indifférent. Son oeuvre gigantesque (plus de 70 enregistrements sortis entre 1966 et 1993, et le "Zappa Family Trust" en sort chaque année) est d'une richesse incomparable ; il aborde constamment des styles nouveaux, innove, se réclame de l'avant-garde et ses modèles sont Varèse, Stravinsky ou Johnny Guitar Watson (??). Ses potes c'est pas Huckleberry, Joe et Jim (l'Amérique profonde, même si ça le pourrait) mais Don Van Vliet a.k.a Captain Beefheart, John Lennon ou Éric Clapton aux cotés de qui il déconne, s'engage ou jamme comme un malade (qui ose encore prétendre que Zappa n'est pas un guitariste ÉNORME ??)

Il est malheureusement plus célèbre pour ses prises de positions politiques ou civiques contre la censure et pour la défense de la liberté d'expression dans la musique (surtout aux US) mais il a aussi su tourner en dérision cette oeuvre qu'il a mit des décennies à créer au péril de sa santé (à grand coup de Winston et de café) et la musique ou l'art en général : ses blagues de potaches, ses grossièretés assumées, ses calembours grotesques et autres provocations dadaistes lui auront valu cette réputation de génie absurde et décalé de la pop, lui qui n'aimait pas la pop, étonnant non ??

Le disque que je vous présente ici est le premier pressage de Weasels Ripped My Flesh, album qui mèle toutes les influences de Zappa, et récapitule (à mon sens) la première partie de sa carrière avec les Mothers of Invention, puisque ce disque est sorti après la séparation et contient surtout des extraits de lives over-dubbés (la grande spécialité du Monsieur). Pour vous convaincre du talent de guitariste de Zappa (si vous ne l'êtes pas dejà) écoutez "Get a Little". On retrouve aussi quelques morceaux préférés de Zappa qu'il rejouera maintes fois sur scène plus tard comme "My Guitar Wants To Kill Your Mama", "Oh No" ou "The Orange County Lumber Truck"...

Ce pressage français sorti chez Reprise et distribué (si je ne m'abuse) par Vogue à l'époque est flanqué du n° MS 2028, il est sorti en stéréo en 1970 (il existe apparement une édition mono !!) ; la pochette est VG+ (coins à peine cornés, légères traces d'humidité) et le disque VG+ aussi. Je lui donne une cote gentillette de 60 euro au vue de sa petite confidentialité (même auprès des fans) et de son état général.

mardi 10 juillet 2007

Hammer - Hammer (1970, Atlantic 940 061)


Hammer : voilà bien une curiosité que ce groupe !! aucune trace de leur enregistrement chez Discogs, à peine 2 pages sur le net qui sont consacrées à cet opus de Rythmn & Blues blanc, matiné de Hard, de Blues/Rock et même d'un peu de Jazz (personnellement, il me fait penser à un mélange de Deep Purple et de Joe Cocker). On apprend que ce groupe formé en 1968 du coté de San Francisco à trainé dans les salles de la région une année complète avant d'être repéré par un dénommé Bill Graham, patron du bien-nommé label "San Francisco" (ça ne s'invente pas !)

Je vous épargne les détails du line-up (d'illustres inconnus), mais vous pouvez retrouver la chronique de cet album la plus épaisse sur le site de Geocities. On y trouve aussi un lien vers Myspace pour écouter quelques uns de leurs morceaux. J'ai aussi déniché sur un blog un lien pour télécharger l'album (avec modération) et découvrir ce bon disque sans plus, qui vaut plus pour sa relative rareté que par ses compos... Inutile de rajouter que le groupe n'a d'ailleurs jamais enregistré d'autre album.


Le disque que je présente est donc le pressage français sorti chez Atlantic en 1971, label violet et rouge ; la pochette est VG+ (un nom au verso) et le disque VG+ aussi (un nom sur le label). A noter qu'il était originalement paru sur le "fameux" label San Francisco sous la référence SD 230.

A la faveur des prix affichés chez Vinylrecords.ca, de ceux de Musikstack ou chez Solid Viper, et de la difficulté que j'ai eu à obtenir des infos sur ce disque je lui attribue une cote dans un fourchette de 30 à 40 euro. Mais d'après Lou et Popsike (qui surévalue quand même pas mal, il vaudrait 100 à 120 euro)

dimanche 8 juillet 2007

The Beach Boys - Pet Sounds (1966, Capitol T-2458)




L'année 1966 a vu fleurir des bijoux de la pop et du rock, et les Beach Boys, qui règnent alors sur la vague surf made in U.S.A. nous gratifient là d'un monument. Leur image un peu superficielle de groupe à midinettes et de vendeurs de 45 pour teenagers commence à excéder Brian Wilson, qui écoute en boucle le Rubber Soul des Beatles ; il veut écrire une oeuvre forte et contemporaine, majeure et symphonique dont tout le monde se rappellera.

Ce disque est aujourd'hui un classique incontournable, une pierre angulaire de la pop, qui aura influencé des générations entières de musiciens ; le non moins fabuleux Sergent Pepper's... des Beatles (encore eux) est directement inspiré du boulot de Wilson, et la légende veut que Paul McCartney ai déclaré que "God Only Knows" était la plus belle chanson d'amour jamais écrite !

L'exemplaire que je vous présente est le pressage français mono de 1966 ; la pochette est VG, un peu cornée et déchirée sur 1cm sur le verso ; le disque est EX, passe superbement et le label est très beau, les couleurs sont restées très vives !

Je lui attribue une cote raisonnable de 60 euro vu l'état un peu limite de la pochette...

Vous trouverez ici une critique assez bonne et complète, et merci à Lou pour le lien vers Popsike, ça donne une idée des prix de référence (même si c'est 80% de vinyls UK)

samedi 7 juillet 2007

Can - Tago Mago (1971, UAS 29211/12X)

CAN - TAGO MAGO, a real must have


Afin d'inaugurer ce blog, comment ne pas démarrer par un collector inestimable !! enfin j'exagère à peine... Le groupe Allemand "Can" sort Tago Mago en 1971, album surprenant à la première écoute, tout comme d'ailleurs la plupart des disques de space ou kraut rock de l'époque. La rythmique est métronomique, la voix est inhumaine, les riffs de guitare sont hypnotiques... vous trouverez de bonnes critiques de ce disque absolument partout sur le net, tant il est incontournable. Si vous ne connaissez pas (la honte !!), téléchargez le .

Pour l'anecdote, j'ai trouvé ce disque dans un carton que mon voisin et logeur comptait mettre en vente dans un vide-grenier : il m'a proposé de me servir avant, et je ne vous cache pas que ce n'était pas la seule perle du carton...


Cet exemplaire est donc le pressage français sorti chez United Artists en 1971, la pochette est VG+ (les coins sont un peu cornés, pas d'écriture, pas de déchirure), les disques sont VG+ car ils laissent percevoir un léger bruit de fond (mais le disque a quand même 36 ans...)

je lui attribue une cote qui me semble correcte de 60 euro (qui dit mieux ??)
La présentation...

Salut la famille des Bloggers, je viens présenter quelques uns de mes vinyls favoris, et peut être rencontrer des passionnés histoire de causer.

J'essaierais d'alimenter régulièrement le Blog, et assortir les photos d'une petite anecdote sur le disque, ou plus simplement d'extraits de chroniques.

N'hésitez pas à laisser des commentaires, je vous répondrais bien volontiers !

Bien amicalement,